Notre histoire
L’histoire derrière cet audacieux projet
C’est en 1873 que le presbytère, orné de pignons et lucarnes, a été construit au coût de 3 012 $. Il est fait de murs foulés et lattés avec des nattes de pin de 1¼ pouces tel que l’on peut voir dans la salle à manger à l’avant. Ses murs sont enduits de trois couches de mortier fait de chaux, de sable et… de poils de bœuf! En 1908, le presbytère a été équarri pour ajouter des chambres en haut afin d’accueillir les prêtres qui accompagnaient Monseigneur l’Évêque. Les religieuses de la communauté des Filles de Jésus y ont aussi résidé jusqu’en 2006.
Une nouvelle vocation se présente pour ce bâtiment de 145 ans!
La construction d’un nouveau pont qui enjambe la rivière Batiscan, ainsi que le trajet pour l’emprunter, força les propriétaires du Restaurant Buffet Isabelle Dupuis, installés dans des locaux sur la route 159 depuis 13 ans, à se relocaliser. À la suggestion du défunt maire de la municipalité, Alain Guillemette, ils entreprennent des démarches avec la Fabrique afin d’acquérir le presbytère, qui abrite les locaux de la Société d’Histoire de Saint-Stanislas, un commerce de massothérapie, un loyer résidentiel, le secrétariat de la Fabrique et le local de la Pastorale.
Un simple déménagement ?
Des transformations plutôt originales!
Les deux propriétaires, diplômés au baccalauréat en Arts visuels de l’UQTR, ont usé d’imagination pour décorer et réutiliser les matériaux du bâtiment ancestral. Entre autres, les planchers qui recouvraient l’emplacement actuel des mezzanines se retrouvent maintenant comme revêtement mural dans le côté pub. Les tablettes, sur lesquelles sont disposées la collection personnelle d’Isabelle débutée en 1987, et comptant des milliers de bouteilles de bières, sont faites des madriers soutenant le plancher. Les gallons de peinture et de vieux six packs de bières sérigraphiés sont utilisés pour réaliser les luminaires. Récupérés de l’auditorium de l’École Secondaire Le Tremplin, les fauteuils originaires de la salle J.-Antonio Thompson de Trois-Rivières, se retrouvent dans le lounge à l’étage supérieur pour une troisième vie. C’est d’ailleurs à l’étage que nous vous invitons à admirer l’exposition de différentes œuvres d’artistes de la région.
Et naîtra… l’idée d’une microbrasserie
Francis rêvait d’offrir des bières du terroir réalisées à partir d’orge et de houblon cultivés dans la région. Formé et conseillé par Michel Gauthier, une sommité brassicole, il commence à expérimenter des recettes de bière et se familiarise avec le processus de brassage. Il lui faudra près de 8 mois pour finaliser les installations brassicoles et obtenir les permis nécessaires à la production et à la vente de ses propres bières. Pensant ne pouvoir offrir que 4 ou 5 bières dans sa première année de brassage, c’est plutôt 11 produits qui se retrouvent sur les lignes de fût, 6 mois seulement après le lancement officiel le 18 août 2017.
L’équipement de brassage de 250 litres, que vous pouvez voir à l’étage, permet à Francis de pouvoir créer des brassins spéciaux et de saison selon les produits qui l’inspire tel que l’argousier, les champignons sauvages, la salicorne, l’eau d’érable, le concombre, le miel et l’eau de rose.